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Le 1er club de coiffure à domicile en France




Pourquoi pratiquer la coiffure à domicile ?


 

Présentation du régime de l’auto-entrepreneur

Dans le cadre de la Loi de Modernisation de l’Économie (LME) de 2008, Hervé Novelli, ancien Secrétaire d’État chargé du "Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes entreprises, du Tourisme et des Services", met en place le régime de l’auto-entrepreneur. Un dispositif rentré en vigueur le 1er janvier 2009 et qui permet aux personnes physiques de créer facilement une entreprise ou d’exercer une activité complémentaire lucrative sans pour autant créer une société. Bénéficiant de multiples avantages (inscription directe en ligne, facilité de lancement et d’interruption de l’activité…), les auto-entrepreneurs ont beaucoup plus de dérogations et moins d’obligations que les entreprises.

  1. Simplification des formalités administratives :
    Pour l’exercice d’une activité principale, une simple immatriculation au CFE de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMMA) suffit.
    Pour l’exercice d’une activité accessoire, il suffit simplement d’une déclaration d’activité au CFE, à l’URSSAF ou directement en ligne.
    Pour une cessation d’activité, aucune formalité n’est exigée.
    Les auto-entrepreneurs sont dispensés du Stage de Préparation à l’Installation (SPI) avant leur immatriculation, contrairement aux artisans.

     
  2. Allègement des charges et cotisations sociales :
    Depuis le 1er janvier 2011, tout auto-entrepreneur est dans l’obligation de déclarer mensuellement ou trimestriellement son chiffre d’affaires (CA) réellement réalisé au cours de cette période à l’URSSAF. Avec l’instauration d’un régime micro-social, l’auto-entrepreneur est assujetti au règlement forfaitaire et libératoire des cotisations sociales (21,3% du CA HT pour les prestations de services). Il y a perte du bénéfice du régime si l’auto-entrepreneur déclare un CA nul pendant 24 mois ou 8 trimestres civils consécutifs.
    L'auto entrepreneur qui souhaite partiquer la coiffure à domicile peut bénéficier de l'ACCRE et réduire ces charges pendant les 4 premières année. Pour plus d'informations, consultez le site de APCE.

     
  3. Une comptabilité simple à tenir :
    Le statut d’auto-entrepreneur nécessite simplement la tenue d’un livre qui mentionne de façon chronologique l’origine des recettes réalisées et leur montant réel.
    Il dispense également de l’établissement de comptes annuels.

     
  4. Une fiscalité très favorable :
    Pendant une durée maximale de 3 ans, l’auto-entrepreneur est exonéré du paiement de la taxe pour les frais de CMMA au terme de l’année civile suivant la création de l’entreprise.
    L’auto-entrepreneur est en franchise en base de TVA. À ce titre, il bénéficie d’une exonération de la TVA sans besoin de la facturer à ses clients ou de la récupérer auprès de ses fournisseurs.
    Avec l’application du régime fiscal micro-BIC, l’auto-entrepreneur a la possibilité de payer l’impôt sur le revenu (IR) sous la forme d’un prélèvement libératoire. Le revenu fiscal de référence ne doit pas dépasser la limite supérieure de la troisième tranche de l’IR de l’année précédente. Cette limite est majorée de 50% ou 25% par demi-part ou quart de part supplémentaire. Pour les activités de prestations de services, l’IR correspond à 1,7% du chiffre d’affaires figurant sur la déclaration des revenus n°2042 (Cerfa n°10330*15). Le bénéfice est obtenu par l’application d’un abattement forfaitaire de 50% au CA. Ce qui relève de la prise en charge forfaitaire des charges entrepreneuriales.
    Le versement libératoire de l’IR donne lieu à une exonération de la contribution foncière de l’entreprise pendant ses deux premières années d’existence. Le site de l’APCE vous dévoile le comparatif complet des régimes d’entreprise (auto-entrepreneur, micro-entreprise, entreprise individuelle). À noter que pour les prestations de services en 2011, le plafond de chiffre d’affaire annuel est fixé à 32.600 €.

 

Présentation du régime de la micro entreprise

La micro-entreprise se résume à quatre points principaux.
 

  1. Statut juridique : Entreprise individuelle La micro-entreprise n’est pas une société. Elle jouit impérativement du statut juridique d’entreprise individuelle. La création d’une micro-entreprise n’exige aucune formalité particulière. Avec le seul statut juridique de micro-entreprise, il est possible d’exercer plusieurs activités : mono-statut juridique et pluriactivité.

     
  2. Régime social : Travailleur indépendant Une immatriculation de l’entrepreneur individuel est nécessaire auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE). Il opte pour le statut de travailleur indépendant. Par définition, le travailleur indépendant est une personne physique exerçant à son compte une activité professionnelle non salariée non agricole. Ce statut reste valable quel que soit le montant des revenus générés et l’étendue de l’activité exercée.

     
  3. Types d’activité concernés En fonction de la nature de l’activité, le créateur d’une micro-entreprise doit demander une inscription auprès d’organismes distincts : • Une activité commerciale ou industrielle relève de la Chambre de commerce et d'industrie • Une activité artisanale dépend du Répertoire des Métiers • Une profession libérale indépendante est rattachée à l’URSSAF.

     
  4. Régime fiscal : Régime micro-entreprise Avec un régime fiscal spécifique, la micro-entreprise présente plusieurs avantages, notamment fiscaux. Il convient particulièrement aux activités à forte valeur ajoutée sans qu’elles nécessitent de gros investissements ou qu’elles soient pénalisées à cause de la non-récupération de la TVA.


La micro-entreprise : un régime fiscal particulier

Le régime fiscal de la micro-entreprise est spécifique. Un dispositif simplifié détermine au mieux les bénéfices imposables. Il réduit les contraintes et obligations fiscales et comptables. Le régime d’imposition de la micro-entreprise est déterminé par la nature de l’activité et le montant du chiffre d’affaires.

Le régime d’imposition s’applique de plein droit pour les entreprises individuelles imposées à l’IS (impôt sur le revenu) dans les catégories BNC (Bénéfices non commerciaux) ou BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux), et dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes (C.A. H.T.) n’excède pas en 2012 un montant de 32 600 euros concernant les prestations de service et les professions libérales qui en relèvent.

Concernant les entreprises créées dans le courant de l’année, ce seuil de C.A est ajusté au prorata du temps d’exercice du ou des activité(s). Le montant est donné par la formule : [C.A. x nombre de jours d’activité] / 365 jours. Avec moins de contraintes, le régime micro-entreprise n’oblige pas de déposer une déclaration professionnelle de bénéfices au titre des BIC ou des BNC.

Elle peut être rapportée directement sur la déclaration complémentaire de revenu : formulaire 2042 C. Parmi les informations à spécifier sur le formulaire des impôts : Les informations relatives à l’entreprise : Siret, nombre de salariés et adresse du principal établissement.

Les informations financières de l’entreprise : chiffres d’affaires BIC ou recettes BNC, plus-values et moins-values enregistrées. Les entreprises relevant du régime micro-entreprise bénéficient de la franchise en base de TVA ou d’une exonération suivant leur activité.

Sont exclus du régime micro-entreprise tout entrepreneur qui paie la TVA ou qui en devient redevable. Sur le plan comptable, le régime micro-entreprise se révèle très avantageux avec la dispense afférant à plusieurs obligations comptables : paiement TVA, facturation, établissement de compte de résultat et de bilan.
Toutefois, l’entrepreneur individuel ne facture ni ne récupère la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA).

L’entreprise individuelle se doit de tenir son livre-journal avec tout le détail des recettes. Elle doit également tenir à jour son registre de récapitulation des achats. Avec cela, l’obligation de conserver les pièces justificatives des achats, des ventes ou encore des prestations de service.

La micro-entreprise : une protection sociale spécifique Le régime micro-social, aussi appelé « bouclier social » s’adresse aux entreprises individuelles soumises au régime fiscal de la micro-entreprise. L’entrepreneur est affilé auprès des caisses des Travailleurs non-salariés (TNS) pour les différentes cotisations : allocations familiales, retraite, maladie-maternité.

C’est auprès du RSI, le Régime Social des Indépendants que le micro-entrepreneur doit verser ses cotisations et ses contributions sociales personnelles obligatoires. Le versement se fait de même pour son conjoint collaborateur.

Pour l’assurance maladie-maternité, les professions libérales sont affiliées au RSI. De façon mensuelle ou trimestrielle, le micro-entrepreneur est tenu de faire la déclaration du chiffre d’affaires hors taxes qu’il a réalisé réellement au cours de ladite période.

Il verse les cotisations sociales inhérentes. Les démarches de déclaration sont facilitées en ligne avec la télédéclaration sur www.net-entreprises.fr. Concernant le montant des cotisations sociales, il est calculé par application d’un taux global au chiffre d’affaires.

Ce taux de cotisations dépend de la nature de l’activité. Pour les professions libérales et les prestations de services qui relèvent des BIC, ce taux est porté à 21,3% du C.A. H.T. En cas de chiffre d’affaire nul, donc égal à « zéro », aucune cotisation sociale n’est payée par l’entrepreneur.

Notice importante L’option du régime micro-social doit être formulée auprès du RSI en ligne à l’adresse suivante : www.contact.le-rsi.fr/microsocial.do.
L’entrepreneur définit la périodicité de ses déclarations de chiffre d’affaires et paiements. Certains délais sont cependant à respecter. - Pour une application sur l’année suivante, l’entrepreneur existant doit formuler sa demande au plus tard le 31 décembre. - Dans le cas d’une création d’activité, l’entrepreneur doit formuler sa demande au plus tard le dernier jour du trimestre suivant la création de son activité.

Valable sur toute l’année civile d’exercice de l’activité, l’option du régime micro-social est reconduite de façon automatique sur l’année suivante sauf en cas de dénonciation avant la date du 31 décembre. Toutefois, une demande de changement de périodicité peut être effectuée avant le 31 octobre.


La Réglementation
 
Le régime d’auto-entrepreneur applicable à la coiffure à domicile est régi par des règles bien définies en matière de:

Facturation :

Pour sa demande de prestation de services, le consommateur a le choix entre plusieurs canaux de communication : e-mail, téléphone, courrier… Parce que la coiffure à domicile constitue une prestation de services à distance, les professionnels sont dans l’obligation d’informer leur clientèle des prix qu’ils pratiquent avant une quelconque réalisation (Publicité des prix). L’Arrêté n°83.50/A (03/10/1983) stipule la délivrance de notes en doubles exemplaires des prestations réalisées, si la somme dépasse ou équivaut à 25€ T.T.C. Le client garde l’original et le professionnel, la copie. Autrement, il risque 1.500€ d’amende au minimum. Si le prix est inférieur à 25€ T.T.C., la facture peut être délivrée facultativement, selon la demande du client. NB : Le prestataire de services doit disposer de carnets de notes numérotés (règle fiscale). Chaque note devra spécifier les informations suivantes : date de la note, informations de l’entreprise, informations du client, date et lieu de la prestation, décompte des prestations.

Responsabilité :

Dans l’exercice de la profession, le coiffeur (se) à domicile est soumis(e) à une obligation de moyens. Il doit apporter au client le résultat escompté. Sa responsabilité n’est engagée qu’en cas de faute professionnelle grave : maladresse, négligence, manquement aux mesures sécuritaires…. Il reste alors pénalement responsable des conséquences néfastes (dommage corporel…) pouvant découler de l’emploi de certains produits (Article 221-1 du Code de la Consommation). Dès lors, il risque une amende de contravention de 2ème classe (Articles R 622-1-al.1 et 131-13 du Code Pénal).

Conditions d’exercice du métier :

Les coiffeurs (ses) à domicile de nationalité française Pour l’exercice de la profession, il faut justifier soit :

  • d’un Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP).
  • d’un diplôme supérieur : Brevet Professionnel (BP) ou Brevet de Maîtrise (BM).
  • d’une expérience professionnelle en coiffure : 5 ans (temps complet) ou plus de 10 ans (mi-temps). NB : Les non-titulaires de BP ou BM ne sont pas en mesure de réaliser des permanentes de plus de 8% d’acide thioglycolique.


La coiffure à domicile peut se pratiquer :

  • au domicile de particuliers
  • dans les maisons de retraite
  • dans les hôpitaux NB : La coiffure à domicile doit obligatoirement être exercée par des professionnels qualifiés et titulaires au moins du CAP de coiffure (Loi du 23 mai 1946 – Décret du 29 mai 1997).

Les coiffeurs (ses) à domicile de nationalité européenne :

Les ressortissants d’un État-membre de l’Union Européenne peuvent exercer la coiffure à domicile en France. S’ils justifient d’une qualification professionnelle, ils devront en demander l’attestation auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMMA). Sont concernés :

  • Les titulaires d’une attestation de compétence
  • Les titulaires d’un titre de formation
  • Les titulaires d’un diplôme ou titre admis en équivalence par un État-membre de l’Union Européenne, avec au moins 3 ans d’exercice de l’activité dans ledit État-membre(1)
  • Ceux qui ont effectivement et licitement exercé le métier conformément aux dispositifs en vigueur dans l’État-membre.


Les coiffeurs (ses) à domicile d’autres nationalités :

Les ressortissants de pays tiers peuvent s’établir en France et exercer la coiffure à domicile sous certaines conditions :

  • obtention d’une attestation de qualification professionnelle délivrée par la CMMA si (Voir 1).
  • obtention d’un titre ou d’un diplôme dans un pays non-membre de l’Union Européenne, reconnu mutuellement.


Le Secteur de la coiffure à domicile en France
 
Une croissance rapide Malgré une conjoncture économique bien mal en point, l’univers de la coiffure se porte bien, contrairement à d’autres secteurs en perdition. L’engouement est palpable, autant pour la coiffure au salon que la coiffure à domicile. L’évolution fulgurante du secteur de la coiffure.

Au fil des ans, on constate un progrès fracassant du domaine de la coiffure, avec une augmentation de : 30% du nombre de coiffeurs/coiffeuses à domicile en 3 ans grâce à l’introduction du statut d’auto-entrepreneur et les facilités qui en découlent et 2% annuel du nombre de salons de coiffure indépendants.

En général, le nombre de salons de coiffure augmente, qu’ils fassent l’objet d’une exploitation sous-enseigne ou en franchise nationale. Des statistiques qui illustrent ce constat en France. Chaque jour, plus d’un million de personnes se font coiffer, dont 70.000 directement à domicile. Un marché bien prometteur ! En effet, sur plus de 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires générés, la coiffure à domicile représente environ 7.5%, soit 375 millions d’euros.

De surcroît, sur plus de 70.000 entreprises de coiffure, l’année 2011 comptabilise 11.000 artisans coiffeurs et coiffeuses à domicile, représentant plus de 15%. Les grands groupes et leaders de la coiffure à domicile (Vincent Lefrançois, Adomy, Viadom Coiffure…) comptent à eux-seuls, près de 4.000 coiffeurs/coiffeuses salarié(e)s sur 120.000.

Ces chiffres attestent d’une évolution conjointe de la coiffure à domicile et de la coiffure en salon. Contrairement à d’autres secteurs d’activité, cette progression à vitesse grand V de la coiffure française satisfait pleinement la clientèle en s’adaptant à toutes les situations.
 
La Coiffure à domicile, un métier à part entière
 
Présentation du métier de coiffeur/coiffeuse à domicile :

Être coiffeur/coiffeuse à domicile mène à une activité lucrative qui permet de générer un revenu supplémentaire. Les prestations de coiffure sont directement effectuées au domicile des clients, mais aussi dans des établissements collectifs :

  • D’accueil (maisons de retraite…),
  • Centres de soins (hôpitaux, thalasso, cure…)
  • Hôtels & Co (camping…).

Les prestations s’élargissent souvent à des offres complémentaires d’ordre esthétique (manucure, pédicure…) et à la vente de produits capillaires et cosmétiques.
Le nombre de coiffeurs/coiffeuses à domicile en France :

Auparavant, pour pallier au manque de salons de coiffure dans les zones rurales, la coiffure à domicile s’est petit à petit développée. 15 ans plus tard, elle s’inscrit comme la nouvelle tendance citadine en touchant tous les âges et toutes les catégories sociales. Chaque année, les Chambres de Métiers enregistrent l’immatriculation de plus de 1.500 coiffeurs/coiffeuses à domicile indépendant(e)s, sans qu’ils (elles) aient forcément travaillé au préalable en salon.

D’autres adhèrent directement à des sociétés de coiffure à domicile en étant salarié(e)s. Il faut savoir que la coiffure à domicile est pratiquée à 97% par des femmes, âgées de 25 à 60 ans, et même plus. 85% de ces artisans de la coiffure ont déjà exercé en salon. La décision de s’installer comme coiffeur/coiffeuse à domicile est souvent liée :

  • Au désir de concilier vie privée et professionnelle,
  • À l’interruption de l’activité professionnelle précédente pour des raisons familiales et personnelles (grossesse, maladie….).
  • En moyenne annuelle, c’est donc près de 2.000 nouveaux coiffeurs et nouvelles coiffeuses à domicile qui s’ajoutent à une liste grandissante.


 
Un vrai métier
 
Les qualités requises pour exercer la coiffure à domicile :
Pour mener à bien un projet de coiffure à domicile, certaines qualités sont indispensables :

Avoir un sens relationnel de qualité : le coiffeur/la coiffeuse se déplace jusqu’au domicile de ses clients. Il (elle) se doit d’être courtois(e) et respectueux(se). Parce que le métier revêt un caractère humain, l’écoute et la patience se révèlent nécessaires face à une clientèle âgée ou invalide.

Être motivé(e) et persévérant(e) : démarrer une activité de coiffure à domicile n’est pas une mince affaire car le processus est long. Beaucoup se découragent dès les premiers mois. Ainsi, garder sa motivation de l’idée à la fidélisation des clients, est au cœur de la réussite.

Être autonome : que l’on soit salarié(e) ou indépendant(e), le métier requiert une gestion efficace. Pour être à son propre compte, il faut savoir bien associer organisation et responsabilités.

Avoir le flair commercial : le coiffeur/la coiffeuse à domicile doit pouvoir endosser le rôle de commerçant(e). Pour créer, développer et rentabiliser son activité, il (elle) devra avoir un sens pointu du commerce.

Être disponible et dynamique : avoir une flexibilité horaire garantit une plus grande productivité, donc plus de revenus. Mieux vaut être situé(e) dans la tranche d’âge idéale pour prétendre à ce métier qui marque souvent un rythme effréné avec de nombreux déplacements à accomplir pour le ou la professionnel(le). Les compétences nécessaires à avoir Dans le domaine de la coiffure, il est primordial de savoir conjuguer compétences esthétiques, techniques et commerciales.

Pour pouvoir exercer, le coiffeur/la coiffeuse à domicile doit :

  • Avoir l’un des diplômes suivants : CAP, BP, BM ou BMS de coiffure ou,
  • Pouvoir justifier d’une expérience professionnelle dans le secteur, validée par une commission nationale (5 ans minimum à temps complet ou 5 ans à temps partiel durant les 10 années précédentes).

En somme, la maîtrise des techniques du métier, le professionnalisme, le contact humain facile, le sens commercial, l’indépendance et l’organisation traduisent le fondement réel du métier de la coiffure à domicile.

Les avantages et inconvénients de la coiffure à domicile :

Tout compte fait, ces contraintes sont moindres vis-à-vis des nombreuses opportunités qui en découlent. L’engouement autour de la coiffure à domicile est lié notamment à la possibilité de pouvoir concilier vie professionnelle et vie privée, tout en se faisant un revenu conséquent.

Les difficultés rencontrées

Être coiffeur/coiffeuse à domicile est un véritable projet professionnel. Il implique :

  • La réalisation d’une étude de marché pointilleuse,
  • La définition d’un plan marketing et commercial,
  • La spécification des actions à mener sur le terrain.

 

La constitution d’une clientèle fidèle s’avère plus longue si le processus des actions commerciales est effectué dans le désordre. La difficulté première est donc de réussir cette étape. Sans un local professionnel, il s’avère plus délicat d’aller au-devant de futurs clients. Dans ce contexte, seuls peuvent payer la ténacité, le dynamisme et l’esprit de commercial.

En définitive, il faut compter environ 4 à 5 mois pour gagner une cinquantaine de clients, avec possibilité de doubler ce nombre au bout d’une année.

Les atouts commerciaux du métier :

En moyenne, un particulier se rend en salon de coiffure 5 fois/an, alors qu’un client fidélisé fait appel à son coiffeur/sa coiffeuse à domicile en moyenne 7 fois/an. En ayant les compétences nécessaires, le (la) professionnel(le) en coiffure à domicile fidélise plus facilement et plus vite ses clients qu’en salon classique.

Les avantages qui en découlent sont multiples :

Peu de dépenses pour une activité lucrative : il suffit d’une voiture opérationnelle pour les déplacements, du matériel de coiffure et des produits pour exercer librement.

Organisation personnelle du temps de travail : avec choix des horaires à travers une gestion privilégiée des rendez-vous.
Différents statuts de travail au choix : indépendant(e), salarié(e) au sein d’une entreprise spécialisée dans le secteur ou adhérent(e) au Club des Auto-Entrepreneurs de la Coiffure à Domicile.

Coiffure à domicile : une activité lucrative :

Avec une forte volonté de réussir, les coiffeurs/coiffeuses à domicile s’attachent à se bâtir un empire financier. Le résultat est à la hauteur des espérances, puisque l’on assiste depuis quelques années, à une réelle progression de leur chiffre d’affaires moyen.


Progression du chiffre d’affaires moyen :

Le montant du chiffre d’affaires varie en fonction de critères précis :
L’énergie déployée et la dynamique commerciale menée pour la constitution de la clientèle, le vrai socle de la réussite.
La disponibilité qui traduit de grosses différences entre une activité exercée à plein temps et une activité à temps partiel. Exemple : pour un travail à plein temps, voici des indications sur le chiffre d’affaires :

  • Six premiers mois à la première année d’activité : la valeur est faible car il urge de se créer un réseau de clients,
  • Deuxième année d’activité : entre 10.000 à 20.000 €,
  • Troisième année d’activité : supérieur ou égal à 30.000 €.

L’objectif financier :

Même avec un nombre relativement faible de clients, un coiffeur/une coiffeuse à domicile arrive à tirer son épingle du jeu en réalisant un bon chiffre d’affaires. Avec une clientèle fidélisée (de l’ordre de 100 à 150), le coiffeur/la coiffeuse à domicile qui exerce à plein temps peut prétendre réaliser un excellent chiffre d’affaires.
Mais la rigueur reste de mise. À titre illustratif, il (elle) peut facilement atteindre 20.000 € de chiffre d’affaires annuel avec moins d’une centaine de foyers fidélisés.
 

Une clientèle bien ciblée :

Le marché de la coiffure à domicile vise essentiellement deux catégories de clients :
Les particuliers chez-eux à la maison,
Les pensionnaires temporaires ou permanents d’établissements collectifs (hôpitaux, maisons de retraite…).
Fait exceptionnel, la coiffeuse à domicile peut offrir ses services en entreprise, dans des hôtels de luxe ou lors d’évènements importants (mariage…).
Particuliers : vivier de clients En France, la quête du bien-être favorise l’engouement autour des services à domicile, bien moins coûteux. La coiffure à domicile des particuliers est en pleine expansion. Plus appréciée que jamais, elle offre un service professionnel et efficace. De plus, la population des seniors, moins aptes au déplacement, augmente fortement. En limitant les déplacements, la coiffure à domicile assure ainsi un gain de temps colossal.
 

La coiffure à domicile en établissement collectif :

Les pensionnaires permanents ou temporaires d’établissements collectifs représentent un marché juteux pour la coiffure à domicile. Ces établissements collectifs, qu’ils soient privés ou publics, sont généralement fréquentés pour des raisons de santé (soins et traitements, cure, rééducation, vieillesse….). Il peut s’agir d’hôpital, de maison de retraite, de centre de rééducation…
À ce titre, l’intervention du coiffeur/de la coiffeuse à domicile dans ce type d’établissements est légale compte tenue de la durée du séjour des pensionnaires, constituant ainsi leur domicile en absence de toute autre habitation.

L’accès à l’établissement collectif :

Un établissement privé est dans son plein droit d’autoriser ou pas l’accès à un coiffeur/une coiffeuse à domicile. Dans le cas d’un établissement public, l’égalité qui règne. À ce titre, la loi impose une autorisation pour tous ou une sélection faite après un appel à candidatures. Mais dans la pratique, les choses se passent différemment. L’établissement public de petit calibre signe souvent un contrat, voire une convention, avec un ou plusieurs professionnels (le)s de leur choix.
Mais l’appel à candidatures est surtout pratiqué par un grand établissement public, disposant en outre d’un local professionnel adapté, servant ainsi de salon de coiffure et qui sera géré par le coiffeur ou la coiffeuse choisi(e).
 

Les conditions d’intervention :

Parce que la concurrence est rude et pour exercer dans des conditions optimales, il se révèle indispensable d’avoir l’autorisation préalable de la direction de l’établissement collectif. Chaque intervention se fait à des moments convenus afin de ne pas perturber la vie collective. Mais en général, la prise de rendez-vous est directement effectuée par la direction elle-même.

Rarement, certains de ces établissements collectifs autorisent chaque pensionnaire à contacter le (la) professionnel(le) en coiffure de son choix. Lorsqu’il y plusieurs coiffeurs/coiffeuses pour un même établissement La direction s’occupe de la répartition de la clientèle. Elle prend en compte les désirs de ses pensionnaires tout en définissant les jours d’intervention des coiffeurs/coiffeuses.

À des fins d’organisation et pour des mesures d’hygiène, l’établissement dispose même souvent d’un local adapté qui ne perturbe en rien la vie commune. Une contrepartie financière : est-ce légale ? C’est un fait assez rare, mais la direction de l’établissement peut tout à fait demander une contrepartie financière au professionnel en coiffure.

Toutefois, si droit d’entrée (ou pourcentage) il y a, cela doit obligatoirement être stipulé dans le contrat écrit qui définit les obligations et les droits des deux parties, ainsi que les garanties offertes (local adapté, contrat d’exclusivité…).

Toute autre contrepartie financière, exigée par du personnel en place (avec l’assurance de fournir une clientèle), doit systématiquement être refusée, au risque de perdre définitivement l’accès à l’établissement en cas de découverte.

La coiffure à domicile : un travail à plusieurs facettes :

La coiffeuse à domicile fonctionne comme une entreprise. Outre ses différentes prestations de coiffage, elle doit veiller au bon fonctionnement de son activité. Assurer son développement et garantir sa pérennité doivent être son leitmotiv. Cela requiert une multitude de tâches à accomplir avec vigueur. En amont : mettre en œuvre l’ensemble de l’activité. En ayant un contact privilégié avec chaque client, la professionnelle organise rationnellement ses rendez-vous à travers un planning d’activité.

Répondre aux messages des clients, noter les rendez-vous, vérifier leur actualité et les préparer avant le jour J. Une gestion logistique efficace. Cela permet de bien préparer les déplacements en les optimisant, notamment par un regroupement des rendez-vous par zone. C’est l’assurance d’un gain énorme de temps et d’argent, pour une meilleure réalisation des prestations de la coiffeuse à domicile. La gestion commerciale de l’activité.

Elle se traduit par les différentes actions commerciales. Pour se forger un réseau professionnel avec des acteurs du service à la personne, et acquérir ainsi de nouveaux clients, la professionnelle doit miser sur une prospection efficace, notamment auprès d’établissements collectifs, qui sont les principaux demandeurs : maisons de retraite, hôpitaux…

Pour contrecarrer la concurrence, la coiffeuse à domicile doit assurer sur le plan publicitaire à travers une bonne campagne marketing. Le volet approvisionnement de l’activité. Une coiffeuse à domicile travaille avec son matériel et ses produits. Elle devra alors se réapprovisionner en cas de besoin. Cela passe par : contact avec les grossistes, comparaison des devis, passation de commandes, contrôle de la qualité à la livraison….

Une gestion administrative au cœur de l’activité. Elle intègre l’aspect administratif, financier et comptable de l’activité. Elle prend en compte : analyse véridique de l’activité et des clients, contrôle minutieux des ventes de produits, marges faites, résultat acquis et prestations réalisées.

L’assurance professionnelle :

Lorsque la coiffeuse à domicile agit en indépendante, elle doit obligatoirement souscrire une assurance professionnelle pour garantir sa responsabilité civile. Cette assurance couvre tous les risques liés à son activité professionnelle : dommages matériels (dégâts causés chez le client…), dommages corporels (allergie du client à un produit…). En outre, une assurance de véhicule doit être souscrite pour couvrir tous les déplacements professionnels de la coiffeuse à domicile.

Le Club de la Coiffure à Domicile agit dans cet esprit de professionnalisme, avec plusieurs propositions de contrats adaptés à l’activité.

Coiffure à domicile et services à la personne :

La coiffure à domicile constitue véritablement un service à la personne. Revêtant un caractère essentiel pour les clients, elle ne figure toutefois pas dans les activités éligibles à la Loi Borloo du 26 juillet 2005 en faveur de la cohésion sociale. Un manque de reconnaissance de la valeur réelle de cette activité, qui contribue tant au bien-être des personnes. Ce qui l’empêche de bénéficier de certaines dispositions favorables.

La coiffure à domicile : présentation de l’activité :

Elle est reconnue par toute la profession comme une activité à part entière du secteur de la coiffure en France. Désignée par l’appellation « coiffure hors-salon », la coiffure à domicile, comme son nom l’indique, est une activité professionnelle qui répond à des prestations de coiffure directement au domicile des clients. Les prestations peuvent être proposées chez les clients dans le confort de leur maison ou encore en établissements collectifs lorsqu’ils y résident. Il peut s’agir de centres hospitaliers, de maisons de retraite, de centre de soins et de cure, de camping, d’hôtels…La coiffure à domicile s’exerce librement et sans contraintes majeures.

La coiffure à domicile et ses perspectives d’avenir

Devenu très important au fil des ans, le secteur de la coiffure à domicile croît toujours. Plusieurs données expliquent cette croissance phénoménale :

  • Le besoin d’être à son compte, sans les directives d’un chef.
  • L’évolution des conditions de vie : moins de déplacements, le désir de plus se consacrer à son bien-être…
  • La population française qui vieillit. Il y a de plus en plus de maisons de retraite.
  • Les services à la personne se développent, notamment au domicile.

Les prévisions de la Loi sur le développement des services à la personne. Depuis la cette Loi Borloo, les services à la personne au domicile se sont développés. Les clients qui bénéficient de ces services sont les heureux bénéficiaires d’avantages, notamment fiscaux, tels que la réduction de la TVA, le crédit d’impôt… Malgré la véracité de sa position, la coiffure à domicile n’est pas concernée par ces mesures. La raison en est que la concurrence risquerait de devenir encore plus coriace avec les salons.

Toutefois, des bénéfices indirects sont palpables, expliqués par cette tendance des particuliers à faire de plus en plus appel à des prestataires de service à domicile. S’étant ainsi affirmée et banalisée au même titre que la coiffure en salon, la coiffure à domicile a su créer autour d’elle, une véritable activité lucrative et prometteuse.
 
La Protection Sociale
 
Votre Retraite, Prévoyance, Maladie et Maternité :

Créé en juillet 2006, le Régime Social des Indépendants (RSI) est le régime de sécurité sociale obligatoire spécifique aux travailleurs indépendants, artisans, commerçants, chefs d’entreprises… Aujourd’hui, le RSI est le deuxième régime de protection sociale en France.

Retraite et Prévoyance :

En sa qualité de régime d’assurance vieillesse obligatoire, le RSI vous offre la garantie d’une :
Retraite de base égale à celle d’un(e) salarié(e)
Retraite complémentaire similaire à celle d’un(e) salarié(e) non-cadre.
Le risque invalidité des personnes confrontées à un accident ou à une maladie, est couvert par l’assurance invalidité. Toutefois, le versement de pensions avant l’âge de 60 ans, s’effectue sur des critères bien spécifiques. Pour valider un certain nombre de trimestres, il faut réaliser un certain chiffre d’affaires annuel.
Pour l’année 2012, le calcul s’effectue comme suit :
3.687 € pour 1 trimestre
7.375 € pour 2 trimestres
11.063 € pour 3 trimestres
14.751 € pour 4 trimestres
« Bon à savoir » : à chiffre d’affaires identique, le statut d’auto-entrepreneur surclasse celui de salarié en doublant votre retraite.

Maladie et Maternité :

L’assurance maladie du RSI vous donne droit aux :
Allocations de maternité et de congé de paternité en cas de naissance ou d’adoption. Pour le compte du RSI, des organismes mutualistes ou des sociétés d’assurance gèrent les prestations maladie. Ils sont choisis par les assurés. Les taux (de 60 à 100%) et les conditions de remboursement (examens et soins, hospitalisation…) sont similaires à ceux des salariés
Indemnités journalières en compensation aux pertes de revenus engendrées en cas de maladie. À compter du 1er janvier 2012, le montant minimal d’une indemnité journalière est de 19,37 €. Elle peut aller jusqu’à 48,43 €.

« Bon à savoir » : malgré un chiffre d’affaires réalisé, aucune indemnité journalière n’est perçue par un(e) coiffeur(se) à domicile au statut de salarié(e), avec moins de 200 heures de travail effectif pendant le dernier trimestre (3 mois) précédant son arrêt de travail. À l’inverse, le statut d’auto-entrepreneur lui garantit une indemnité de 19,37€ par jour, même avec un chiffre d’affaires nul.
Pour plus d'informations : www.rsi.fr

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